FRACTURE interpelle le ministre de l'environnement à Orliénas le 28 février 2019 sur le thème de la transition écologique

Bonsoir. Je représente la Fédération FRACTURE qui réunit les associations d’une trentaine de communes de l’Est et du Sud lyonnais.

Le déclassement des autoroutes A6/A7 dans Lyon va interdire la circulation de transit dans le cœur de Lyon, très bien. Mais le problème c’est que cette circulation de transit qui est générée par les véhicules de tourisme et les poids lourds de fret qui traversent la France, ne sera PAS supprimée ou réduite. NON, il est prévu que ce trafic de transit soit largement reporté sur la desserte A46 allant de St Priest à Chasse/Rhône.

Alors ici ce soir, au nom de ces communes de l’Est et du Sud-Est de Lyon, dont la densité de population est forte, je demande à l’Etat de ne PAS autoriser un tel transfert du trafic routier, qui certes satisferait le cœur de Lyon, mais obèrerait gravement celui des communes voisines dont je rappelle que ces communes de l’Est du Sud Lyonnais font elles-aussi pleinement partie du Plan de Protection de l’Atmosphère du bassin lyonnais !

La solution n’est donc pas celle du transfert du trafic routier vers les communes voisines, mais que l’Etat conduise une politique qui donne les moyens de concrètement SUPPRIMER du trafic automobile.

Par ailleurs, la Fédération FRACTURE demande que la loi LOM impose que la construction des parcs-relais en France soit prise en charge par une instance supérieure aux communes et communautés de communes, lesquelles ne veulent pas et ne peuvent pas financer l’important besoin de parcs-relais pour les véhicules qui viennent en masse des départements limitrophes et communes voisines des leurs.

Le financement pour la fourniture des parcs-relais avec desserte de transport collectif associé est l’un des leviers pour la réussite de l’alter-mobilité, et en cela il faut que l’état instaure une réelle RUPTURE avec ce qui se fait ou plutôt ce qui ne se fait pas actuellement en terme de financement et l’organisation administrative des parc-relais, qui font cruellement défaut parce que les communes ne peuvent pas les financer.

Enfin troisièmement et pour finir, en ce qui concerne l’écoulement du trafic automobile : celui-ci devrait être pris en charge très en amont, c’est-à-dire avant que le trafic n’inonde nos banlieues puis les grandes villes. La demande est donc que les futurs parcs-relais avec desserte de transport collectif associée, soient construits bien en amont des zones de bouchons.

Merci pour votre attention vis-à-vis de ces 3 propositions, visant à créer une réelle rupture politique pour réduire la fracture qui est actuellement imposée à certains territoires.

 

Fabienne Marguiller, vice présidente de FRACTURE

   

 


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